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Chaque jour est un Moncada, urgent, indispensable

Affiche publiée dans le journal Revolucion, en juillet 1960
Affiche publiée dans le journal Revolucion, en juillet 1960

Date: 

23/07/2020

Source: 

Granma International

Auteur: 

L'aube est proche, un nouvel assaut s'approche : le quotidien dans cette Île est un assaut sans fin ; un et mille Moncada. Tout s'est passé un dimanche – le 26 juillet au lever du jour –, à Santiago ; la garnison des « puissantes forces dominantes » dormait ; Cuba l'a prise par surprise.
 
Ce jour-là de cette année-là, la bataille a été lancée ; c'était « le premier assaut contre l'une des nombreuses forteresses qui devaient être prises ». C'est ce que déclara le jeune avocat qui mena la rébellion. Inexpérience, ignorance, sous-développement, manque de ressources... «  Des Moncada à prendre » Fidel parle d'une autre médiocrité enracinée : « de vieilles idées, des égoïsmes ; la Moncada la plus difficile à prendre ». Un avertissement qui se fait entendre de nos jours, par une autre voix : la voix d'un homme – toute aussi claire, toute aussi lucide, encore jeune ; il porte le rêve de la Patrie dans son regard, et le blanc de la paix dans ses cheveux.
 
Dans ce monde complexe et difficile, a déclaré cet homme [Miguel Diaz-Canel], nous courrons des risques ; « et ne pas changer, ne pas transformer » serait « le pire » de tous les risques, nous alerte-t-il, tout en nous invitant à les surmonter. Une fois de plus, les défis sont pressants : davantage de nourriture, défaire les nœuds, exporter, « faire les choses correctement ».
 
Des légions de Cubains dans les champs. C'est cela l'option. Féconder la terre de semences, l'arroser de sueur, désenchanter ceux qui veulent nous asphyxier. Bref, un autre Moncada, quotidien, urgent, indispensable.
 
À la charge, lance pointée en avant, haussons les boucliers ; des projectiles viennent sur tous les flancs ; des haines diaboliques, des rancunes impériales, des opportunismes et des amnésies sélectifs.       
 
Les détracteurs financés ne manquent pas. Pitoyables, ils ne supportent pas les applaudissements de 21 h chaque soir, ils ne connaissent pas la bonté, ils ignorent l'audace, ils ne savent rien de la fermeté exceptionnelle. Les pauvres ; ils rêvent de flambée sociale, et ne voient pas les nombreuses flambées, les milliers de Moncada