Citas

“Il est bon que les peuples récemment admis dans cette organisation-ci, que les peuples qui commencent maintenant leur vie indépendante, n’oublient pas l’histoire de notre patrie, compte tenu des similitudes qu’ils pourraient découvrir avec la nôtre”.

Renvoi au texte original: Discours prononcé au siège des Nations Unies, New York, le 26 septembre 1960
“Le privilège anachronique du veto et le recours abusif au Conseil de sécurité de la part des puissants intronisent un nouveau colonialisme au sein même des Nations Unies.”
Renvoi au texte original: À la session commémorative extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unis pour le cinquantième anniversaire de l’Organisation (New York)

«Nous vivons maintenant une situation tout à fait nouvelle. Vrai, on ne peut parler aujourd'hui d'un système des Nations Unies, non : ce qu'il existe, c'est un système de domination de presque tous les pays du monde par un groupe réduit de puissances qui, sous l'égide des Etats-Unis, la plus puissante de toutes, décide de toutes les questions de notre monde».

Renvoi au texte original: Intervention à la table ronde n° 3 du Sommet du millénaire, « Le rôle des Nations Unies au XXIe siècle », le 7 septembre 2000

“Il faut instaurer un ordre mondial juridique contre le génocide et les crimes de guerre, en fonction de normes rigoureuses et précises, et à partir d’un organe de justice absolument indépendant sous la supervision de l’Assemblée générale des Nations Unies, mais jamais sous celle du Conseil de sécurité tant qu’existera au sein de celui-ci le droit de veto qui concède des privilèges exceptionnels à seulement cinq pays, dont la superpuissance hégémonique qui y a recouru bien plus fréquemment que l’ensemble des autres membres permanents”.

Renvoi au texte original: Je crois à l’extraterritorialité de l’honneur et à la dignité de l’homme, 28 de abril 2001

« Il faut mettre un terme, au plus vite possible, au génocide commis devant les yeux abasourdis du monde contre le peuple palestinien. Il est nécessaire de protéger le droit élémentaire à la vie de ses citoyens, de ses jeunes et ses enfants. Respectons son droit à l'indépendance et à la paix et alors nous n'aurions rien à craindre des documents issus des Nations Unies. »

Renvoi au texte original: Discours prononcé à la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée. Durban (Afrique du Sud), le 1er septembre 2001

“Il suffirait de rendre à l’Organisation des Nations Unies les prérogatives arrachées et que l'Assemblée générale, l'organe le plus universel et représentatif de cette institution soit le centre de cette lutte pour la paix – indépendamment des limitations de ses facultés par l'arbitraire droit de veto des membres permanents du Conseil de sécurité, pour la plupart des membres aussi de l’OTAN -, pour en finir avec le terrorisme grâce au soutien total et unanime de l’opinion publique mondiale”.

Renvoi au texte original: Discours prononcé par Fidel Castro Ruz, président de la République de Cuba, au cours de la Tribune ouverte de la Révolution, 29 septembre 2001
Unissons-nous dès lors aux exclus de toujours pour fonder un ordre mondial juste, équitable et durable. Préservons les Nations Unies et mettons-les au service des peuples. Défendons la paix. Luttons pour nos droits, conscients que nous n’obtiendrons rien gratis.
Renvoi au texte original: Message au Deuxième Sommet Sud du Groupe des 77 et la Chine, à Doha (Qatar), 15 juin 2005