Citas

“Les peuples pensent très différemment, les peuples pensent que la seule chose incompatible avec les destinées de l’Amérique latine, c’est la misère, l’exploitation féodale, l’analphabétisme, les salaires de famine, le chômage, la politique de répression contre les masses ouvrières, paysannes et étudiantes, la discrimination de la femme, du Noir, de l’Indien, du métis, l’oppression des oligarchies, le pillage de leurs richesses par les monopoles yankees, l’asphyxie morale de leurs intellectuels et de leurs artistes, la ruine de leurs petits producteurs victimes de la concurrence étrangère, le sous-développement économique, les villages sans chemins, sans hôpitaux, sans logements, sans écoles, sans industries, la soumission à l’impérialisme, la renonciation à la souveraineté nationale et la trahison de la patrie”.

Renvoi au texte original: Discours à la Deuxième Assemblée Générale Nationale du Peuple de Cuba, Place de la Révolution, le 4 février 1962
“Qu’il me soit permis de dire que, non content de vouloir régler les problèmes de notre pays, nous poursuivons le noble objectif d’être modestement utiles d’une manière ou d’une autre à de nombreuses personnes dans le monde qui ont des problème semblables aux nôtres. Prenez donc une géographie et vous verrez où l’on a faim dans le monde, où l’on est mal nourri, où l’on est pauvre !
Renvoi au texte original: À la clôture du Premier Congrès de l’Institut des sciences animales, 13 mai 1969
L’Afrique noire constitue dans le monde actuel la région où l’être humain vit dans les pires conditions. Il est vraiment indignant de voir que le capitalisme, que l’impérialisme a tenté d’y établir, après l’indépendance, le néocolonialisme, d’y développer le capitalisme, de contrôler les ressources naturelles à travers les monopoles.
Renvoi au texte original: Devant le Conseil d’État de la République démocratique allemande (Berlin), 2 avril 1977

"Nous insistons, en tant que pays non alignés, sur le fait qu’il faut éliminer l’inégalité colossale qui sépare les pays développés des pays en voie de développement. Aussi luttons-nous pour supprimer la pauvreté, la faim, la maladie et l’analphabétisme dont souffrent encore des centaines de millions d’êtres humains. Nous aspirons à un nouvel ordre mondial, fondé sur la justice, l’équité et la paix (...)"

Renvoi au texte original: ALLOCUTION PRONONCÉE À LA TRENTE-QUATRIÈME SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES NEW YORK, 12 OCTOBRE 1979

"On parle fréquemment des droits de l’homme, mais il faudrait aussi parler des droits de l’humanité. Pourquoi certains peuples doivent-ils aller nu-pieds pour que d’autres roulent dans des voitures de luxe ? Pourquoi certains ne doivent-ils vivre que trente-cinq ans pour que d’autres en vivent soixante-dix ? Pourquoi certains doivent-ils être misérablement pauvres pour que d’autres soient exagérément riches ? Je parle au nom des enfants qui, dans le monde, n’ont même pas un morceau de pain; je parle au nom des malades qui n’ont pas de médicaments ; je parle au nom de ceux auxquels on a refusé le droit à la vie et à la dignité humaine".

Renvoi au texte original: ALLOCUTION PRONONCÉE PAR FIDEL CASTRO RUZ, EN SA QUALITÉ DE PRÉSIDENT DU MOUVEMENT DES PAYS NON ALIGNÉS, À LA TRENTE-QUATRIÈME SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES NEW YORK
Malgré notre culture, notre langue et nos intérêts communs, nous avons toujours été depuis presque deux cents ans, depuis la plupart des pays d’Amérique latine ont atteint leur indépendance, divisés, agressés, amputés, occupés, sous-développés, pillés.
Renvoi au texte original: À l’inauguration du Premier Sommet ibéro-américain tenu à Guadalajara (Mexique), 18 juillet 1991