Citas

Il est important que le peuple sache et comprenne dès aujourd’hui que  la Révolution ne pourra pas se faire en un jour, ni en deux, ni en trois ; que nos maux ne se régleront pas du jour au lendemain ; qu’il faudra beaucoup travailler ; que, de même que nous n’avons pas gagné la guerre en un jour […] de même la Révolution devra se faire aussi pas à peu, peu à peu, et sans autre mot d’ordre, là encore, que la victoire.
Renvoi au texte original: À Sancti Spíritus (Las Villas), 6 janvier 1959
[…] et je vous promets, avec le sérieux avec lequel j’ai toujours promis et tenu parole, que je serai le dernier à utiliser une arme pour régler un problème, et que je serai le défenseur le plus résolu et le plus décidé et le plus constant de la paix.
Renvoi au texte original: Au programme de télévision Ante la Prensa (La Havane), 9 janvier 1959
La Révolution est la uvre de tous, la Révolution est le sacrifice de tous, la Révolution est la idéal de tous et la Révolution sera le fruit de tous.
Renvoi au texte original: À Güines (Cuba), 29 mars 1959
Notre Révolution compte quatre chose qui constituent justement des motifs d’orgueil pour les Cubains: d’abord, une Révolution qui a le peuple derrière elle ; une Révolution où le gouvernement peut dire qu’il a l’armée derrière lui ; une Révolution qui a une doctrine : une Révolution qui fait des lois vraiment révolutionnaires.
Renvoi au texte original: Au meeting organisé sur la Place civile au retour de son périple à l’étranger, 8 mai 1959.
Nous voulons vivre de ce qui est à nous, non de l’exploitation d’autres peuples ; nous voulons vivre de nos richesses, non de l’exploitation de la richesse d’autres peuples ; nous voulons tout simplement ce qui est à nous, nous défendons ce qui est à nous, et non pour que vive un groupe tandis que les autres meurent de faim, mais pour que personne n’ait faim, pour que tout le monde vive.
Renvoi au texte original: Au banquet offert par le Comité conjoint des institutions cubaines aux participants au congrès de l’ASTA, 11 juillet 1959
« Ceux d’entre nous qui avons lu l’histoire de l’Amérique, qui avons réfléchi plus d’une fois, depuis que nous avons acquis nos premières notions de politique, depuis que nous avons eu les premières idées de ce qu’était ce continent-ci, de ses origines, de son histoire, nous avions du mal à comprendre pourquoi notre Amérique en était arrivée là… pourquoi nous avions vécu si absents, si distants, si indifférents envers ceux dont nous ne sommes séparés bien des fois que par un fleuve ou une ligne imaginaire ou une montagne ou un bras de mer, alors que nous sommes dans le fond et pour l’essentiel la même chose. »
Renvoi au texte original: Clôture du Premier Congrès latino-américain des jeunesses, 6 août 1960
“Si on demande aux révolutionnaire ce qui leur importe le plus, nous disons : le peuple. Et nous dirons toujours : le peuple. Le peuple au vrai sens du terme, autrement dit la majorité qui a dû vivre dans l’exploitation et l’abandon le plus cruel.
Renvoi au texte original: A la conclusion de diverses réunions avec les intellectuels cubains, à la Bibliothèque nationale (La Havane), 16 juin 1961