Citas

"Notre pays, dès le triomphe même de la Révolution, n’a jamais fait obstacle à l’émigration légale de citoyens cubains aux Etats-Unis ou dans n’importe quel autre pays. Au triomphe de la Révolution, de nombreux Cubains, tout comme les autres habitants des Caraïbes et d’Amérique latine, victimes de la pauvreté et du sous-développement, aspiraient à émigrer à la recherche d’emplois mieux rémunérés et de meilleures conditions de vie matérielle que ceux que des nations soumises à des siècles d’exploitation et de pillage auraient jamais pu leur offrir. Jusqu’en 1959, les USA ne délivraient des visas qu’au compte-gouttes. Et c’est alors que, pour des raisons qui coulent de source, ils ont ouvert leurs portes à double battant".

Renvoi au texte original: Allocution à la Tribune anti-impérialiste José Martí, 27 Novembre 2001

"Le fait est que Bush et son groupe sont plus enferrés dans leurs erreurs de politique étrangère que Nixon lui-même quand il a démissionné en 1972. La guerre sanglante d’Iraq et son rejet par la population étasunienne, son coût en vies humaines, le nombre extrêmement élevé de blessés et de mutilés pour chaque mort dans cette équipée belliciste, indiquent une situation pleine de contradictions : la détérioration de l’image des USA et leur impossibilité à renoncer à des guerres de conquêtes pour s’approprier les matières premières ; le dollar et les cours de l’or ; la dévaluation de la monnaie et l’inflation ; la production d’éthanol et la pénurie mondiale d’aliments ; les méthodes fascistes et la démagogie démocratique ; les tortures et les prisons secrètes et les droits de l’homme ; la pollution maximale de l’environnement par ce pays et le droit de l’espèce à la survie ; les avantages de la science en faveur de la santé et son utilisation pour liquider ou invalider massivement les êtres humains ; le vol des cerveaux et le sous-développement des pays pauvres ; les cours du pétrole et le gaspillage d’énergie sans cesse accru ; les élections de novembre et les Latino-américains mourant à la frontière en toujours plus grand nombre… La liste serait interminable. C’est au fond la contradiction entre la vie et la mort".

Renvoi au texte original: RÉFLEXIONS "Assoiffé de sang" (II), 16 mars 2008

"Si l’Empire parvenait à contrôler de nouveau Cuba, il ne resterait plus un seul des établissements d’enseignement supérieur créés par la Révolution pour offrir ce droit à tous les jeunes: sa politique avouée est d’envoyer la plupart de ces derniers couper la canne à sucre. Il s’efforcerait de voler les talents artistiques et scientifiques déjà formés, comme il le fait dans les autres pays de notre continent. Disposer de plus de 70 000 spécialistes en médecine générale intégrale et de plusieurs centaines de milliers d’autres professionnels, aider d’autres pays parmi les plus pauvres et exporter des services est un péché impardonnable pour un peuple du Tiers-monde. De toute façon, nous avons résisté à son blocus, à ses agressions et à ses actes de terrorisme brutaux durant presque un demi-siècle".

Renvoi au texte original: BUSH, LES MILLIONNAIRES, L’HYPERCONSOMMATION ET LA SOUS-CONSOMMATION, 10 avril 2008

"Que décide l’impire afin de rivaliser avec Cuba sur notre continent ? Expédier un énorme bateau converti en hôpital flottant qui passe dix jours dans chaque pays.  Cette méthode peut aider assurément un certain nombre de personnes, mais il s’en faut de beaucoup qu’elle règle les problèmes de chaque pays ; elle ne compense pas non plus le vol de cerveaux ni ne peut former les spécialistes nécessaires pour prêter de vrais services médicaux chaque jour de la semaine et de l’année. Tous les porte-avions réunis, qui sont maintenant des instruments d’intervention militaire sur les divers océans de la Terre, ne pourraient pas, convertis en hôpitaux, prêter les services que les médecins cubains offrent à des millions de personnes aux endroits les plus reculés du monde où des femmes accouchent, des enfants naissent et des malades ont besoin de soins urgents".

Renvoi au texte original: RÉFLEXIONS La fourmi et l’éléphant, Le 18 juin 2008

«L’ignorance, le sous-développement, la dépendance économique, la pauvreté, l’émigration de ceux qui cherchent du travail et sont expulsés de force, le vol de cerveaux et même les armes perfectionnées de la criminalité organisée ont été les conséquences des interventions et du pillage en provenance du Nord».

Renvoi au texte original: LE CHEVAL DE TROIE, Le 2 juin 2009
“Cuba compte de nombreux bons sportifs qu’elle n’a jamais volés à personne. Le peuple se réjouit en plus de leurs magnifiques prestations. Cela fait d’ores et déjà partie de sa culture, de son bien-être et de sa richesse spirituelle.”
Renvoi au texte original: Réflexions intitulées: « Le constat écrit ». 7 août 2007

“À l’instar de tous les peuples du Tiers-monde, Cuba est victime du vol éhonté de cerveaux et de force de travail jeune ; on ne peut jamais coopérer à ce pillage de nos ressources humaines”.

Renvoi au texte original: Le Neuvième Congrès de l’Union de Jeunes Communistes de Cuba, le 8 avril 2010