Citas

«La liberté, ils nous l’ont enlevée par un coup d’État. Et c’est afin que les coups d’État cessent une bonne fois pour toutes que le peuple devait conquérir sa liberté à coups de sacrifice, parce que nous serions bien avancés qu’ils fassent un coup d’État demain et un autre après-demain et un autre dans deux ans et un autre dans trois ans ! Parce qu’ici, celui qui doit décider définitivement, celui qui doit gouverner, c’est le peuple et rien d’autre que le peuple!»

Renvoi au texte original: Discours prononcé par Fidel Castro Ruz sur la place Céspedes, à Santiago de Cuba, le 1er janvier 1959

“Parce que, alors, c’est par la force qu’on peut réprimer la moindre demande du peuple, qu’on peut réprimer la moindre grève pour de meilleures conditions de vie, qu’on peut réprimer les mouvements paysans qui réclament la possession de la terre, qu’on peut réprimer les plus chères aspirations de la nation…”.

Renvoi au texte original: Discours prononcé au siège des Nations Unies, New York, le 26 septembre 1960

“Et voilà pourquoi des gouvernements de force se sont maintenus longtemps au pouvoir en Amérique latine et ils continuent de s’y maintenir. Bien entendu, tout dépend d’une circonstance : s’ils peuvent compter ou non sur l’appui du gouvernement étasunien…”.

Renvoi au texte original: Discours prononcé au siège des Nations Unies, New York, le 26 septembre 1960

"Quelle est l’attitude de l’impérialisme yankee face à cette réalité, objectivement et historiquement inexorable, de la révolution latino-américaine ? Se préparer à livrer une guerre coloniale contre les peuples d’Amérique latine, créer son appareil de coercition, les prétextes politiques et les pactes pseudo-légaux souscrits avec les représentants des oligarchies réactionnaires, pour écraser à feu et à sang la lutte des peuples latino-américains".  

 

Renvoi au texte original: DISCOURS DE FIDEL CASTRO RUZ À LA DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE NATIONALE DU PEUPLE DE CUBA, PLACE DE LA RÉVOLUTION, 4 FÉVRIER 1962

"Là où toutes les issues sont bloquées, où la répression s’acharne sur les ouvriers et sur les paysans et où la domination des monopoles yankees est plus pesante, il faut avant tout comprendre qu’il n’est ni juste ni correct de bercer les peuples de l’illusion, commode mais vaine, que les classes dominantes, manœuvrant tous les leviers de commande de l’État, monopolisant l’instruction, propriétaires de tous les médias, disposant de ressources financières infinies, se laisseront enlever, par des voies légales, qui n’existent ni n’existeront jamais, un pouvoir que les monopoles et les oligarchies défendront par le fer et le feu, en jetant dans la bataille tout le poids de leurs polices et de leurs armées".

Renvoi au texte original: DISCOURS DE FIDEL CASTRO RUZ À LA DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE NATIONALE DU PEUPLE DE CUBA, PLACE DE LA RÉVOLUTION, 4 FÉVRIER 1962

Dans notre pays, la force de la Révolution, c’est l’unité ! […] Mais les forces révolutionnaires doivent être clairement conscientes de l’importance de l’unité… »

Renvoi au texte original: Conversation avec des étudiants de l’Université du Chili, à Antofagasta, le 12 novembre 1971

"La Révolution nous a inculqués à tous l'idéal de la fraternité et de la solidarité humaine. Elle a fait de nous tous des frères inséparables, pour qui le sang de chacun appartient à tous et le sang de tous appartient à chacun. Mais si la douleur est de tous, si le deuil est de tous, la force invincible et puissante de millions de personnes est notre force. Et notre force n'est pas seulement la force d'un peuple, mais la force de tous les peuples qui se sont déjà affranchis de l'esclavage et celle de tous ceux qui, de par le monde, luttent pour extirper du sein de la société humaine l'exploitation, l'injustice et le crime!"

Renvoi au texte original: ALLOCUTION À LA CÉRÉMONIE DE DEUIL POUR LES VICTIMES DE L’ATTENTAT CONTRE UN AVION DE PASSAGERS CUBAIN, PERPÉTRÉ LE 6 OCTOBRE 1976, SUR LA PLACE DE LA RÉVOLUTION, LE 15 OCTOBRE 1976