Un message du leader de la Révolution cubaine, le général d'armée Raul Castro Ruz, adressé aux participants du 4e Plénum du Comité central du Parti, qui s'est achevé hier au Palais de la Révolution, a été transmis par son Premier secrétaire et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, dans lequel Raul affirmait qu’il a suivi les débats et qu'il sera présent sur la Place le 1er Mai.
 
L'économie a été au centre des discussions de la deuxième et dernière journée du Plénum. À ce sujet, l’accent a été mis sur le fait que l'entreprise d’État socialiste exige une analyse différenciée et une transformation profonde basée sur l'autonomie, la responsabilité, avec des cadres proactifs et sensibles, non-conformistes face aux problèmes, et dotés de valeurs éthiques élevées.
 
À cet égard, Joel Queipo, membre du Secrétariat du Comité central et responsable de son Département économique et productif, a déclaré que l'attention portée aux acteurs économiques est profondément idéologique et se révèle de la plus haute importance pour le présent et l'avenir du pays, ajoutant qu’il incombe au Parti de coordonner et d'exiger ensuite l’application des actions conçues.
 
Le Premier secrétaire a fait valoir que, pour comprendre l’ampleur des questions débattues, il convient de tenir compte du contexte dans lequel nous évoluons : un monde dans lequel une tentative de construire une hégémonie est en cours – celle des États-Unis – et dans lequel une guerre perverse de communication a été déclenchée, ce qui provoque l'aliénation.
 
Diaz-Canel a expliqué qu'en plus des effets déjà néfastes de la pandémie, le renforcement du blocus a eu un impact social, et il a appelé à parler davantage de ses effets, à mieux communiquer et à donner un visage à cette politique et aux dommages qu'elle cause aux familles, aux enfants et aux jeunes cubains.
 
Il a assuré que ce 1er Mai sera le plus beau cadre d'une épopée de 63 ans faite de résistance non passive, sans complaisance et non défaitiste. Nous allons peindre ensemble le paysage de l'unité et de la continuité, le paysage d'une Révolution au pouvoir.