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Le blocus des États-Unis contre Cuba qualifié d’immoral et de criminel

Le professeur et militant français Jean Ortiz a qualifié hier d’immoral et criminel le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis depuis six décennies.
 
En entretien avec Prensa Latina, à moins d’un mois d´un nouveau vote de l’Assemblée Générale de l’ONU contre ce blocus, l’écrivain a estimé que l’on ne pouvait pas appeler celui-ci autrement qu´une violation des droits de l’Homme d’une telle ampleur et dont l’objectif est d’essayer de faire plier un peuple par la faim.
 
'Il est inconcevable que quelque chose comme cela puisse arriver, comment les États-Unis peuvent maintenir cette cruauté contre un petit pays qui ne dérange personne', a-t-il déclaré.
 
Selon Ortiz, le blocus renforcé par l’administration du président Donald Trump n’est pas n´importe quel crime.
 
'Il s’agit d’un crime contre l’humanité, des plus importants qui peuvent être commis, de ceux qui ne peuvent être prescrits en raison de leur gravité, et qui n’a en fait pas de qualification', a-t-il souligné.
 
Le professeur a rejeté l’impact économique de l’agressivité de Washington et a accusé la Maison Blanche de vouloir semer la faim et le désespoir parmi les cubains pour qu’ils se dressent contre le gouvernement qu’ils ont élu.
 
Le gouvernement cubain est l’agressé, il n’est pas responsable de la situation créée par une politique absurde visant à détruire la révolution, car ils (l´oligarchie étasunienne) la considèrent comme le mauvais exemple, la brebis galeuse, a-t-il manifesté.
 
Concernant le vote du 7 novembre prochain à l’Assemblée Générale des Nations Unies, sur un projet de résolution présenté par l’île tous les ans depuis 1992 et demandant la fin du blocus, il a regretté que les États-Unis piétinent l’organisation multilatérale.
 
« Ils ne respectent rien, ce sont des bandits internationaux qui agissent en supposant que le monde leur appartient », a-t-il exprimé en référence au fait que seuls les gouvernements états-uniens et israéliens s´opposent continuellement à la majorité des 193 pays votant à l´Assemblée Générale de l´ONU.
 
Ce manque de respect, qui mérite non seulement d’être condamné à l’ONU, mais aussi d’être dénoncé par l’Union Européenne, et qu´il soit clairement exprimer que les États-Unis ne peuvent pas imposer leur loi de la jungle, a-t-il déclaré.

Auteur: 

Source: 

Prensa Latina

Date: 

16/10/2019