« La solidarité ne peut être bloquée ». C'est ce qu'a déclaré ce dimanche le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, lorsqu'il a remercié, via Twitter, les voix qui se sont élevées dans des villes de plusieurs pays par des Cubains vivant à l'étranger et des amis membres de mouvements de solidarité, protagonistes d'une nouvelle journée de rejet du blocus économique, commercial et financier du gouvernement des États-Unis contre le peuple cubain.
« Mille mercis aux amis qui nous ont rejoints ce dimanche, dans plus de vingt villes du monde, pour exiger la fin du blocus de Cuba. Les ponts de l'amour sont indestructibles, ils atteignent notre Île en surmontant tous les obstacles », a écrit le président Diaz-Canel.
« Il y a eu de nombreux exemples de demandes explicites et courageuses, comme la vidéo dans laquelle une Cubaine vivant en Andalousie, en Espagne, a demandé : « M. Biden, les Cubains et les amis de Cuba continueront à élever et à pousser pour un pays, notre pays, Cuba » ; tandis qu'aux États-Unis, l'appel a bravé les menaces, comme celui du leader de la plateforme Ponts d’amour, Carlos Lazo, qui a déclaré qu'ils ont été contraints de suspendre une réunion de solidarité qui avait été prévue.
« Nous avions prévu un événement à Miami, dans un restaurant. Nous avions fait une réservation et des personnes de la caravane et d'autres villes des États-Unis allaient y participer, et les haineux ont commencé à appeler par téléphone et à menacer le propriétaire de l’établissement », a-t-il dénoncé, selon un rapport de la télévision cubaine.
« Une fois de plus, l'atmosphère d'hostilité, de maccarthysme, de persécution à Miami est confirmée, et il est également confirmé que ces personnes sont désespérées », a souligné le responsable du projet de solidarité active, Ponts d'amour.